Le reste à vivre est une méthode qui permet de connaître la somme en sa possession une fois toutes les dettes remboursées. Pour ce faire, l’on soustrait de ses revenus ses charges. Le but de cet article est de fournir le maximum d’informations sur le calcul du reste à vivre et son importance.
Sommaire
Connaître son revenu restant une fois le paiement de dettes effectuées
Le reste à vivre représente les fonds en sa possession dès lors que l’on s’acquitte de ses dus. De façon technique, pour obtenir le reste à vivre, il faut soustraire le montant total des charges du montant total des revenus. Outre cet aspect, le reste à vivre permet d’établir une épargne afin de faire face aux situations non prévues.
Le reste à vivre : un critère capital pour les banques
Peu importe son statut (investisseur locatif ou primo-accédant), le reste à vivre est un paramètre favorisant l’acquisition d’un crédit immobilier. De toute évidence, le reste à vivre d’une personne révèle certains avantages. Il démontre :
- Une compatibilité ou non entre son projet et ses revenus ;
- Une assurance pour le conseiller bancaire que le client ne sera pas dans le rouge en cas d’imprévu ;
- Une assurance pour le conseiller bancaire que le client ne sera pas surendetté.
Dès que le reste à vivre d’un client devient moindre, ce dernier n’est plus habilité à bénéficier des prêts de la banque.
Le reste à vivre témoigne de la bonne gestion ou pas de son capital
Dans le cas où l’on ne ferait pas une bonne gestion de son capital, son reste à vivre se réduit considérablement. Toutefois, le client est exclu des potentiels emprunteurs au profil économique stable de la banque.
A contrario, il est possible de repartir gagnant même si les revenus sont moindres et que l’on fait des économies. En définitive, le reste à vivre est assez crucial, de surcroît lorsqu’on possède le maximum d’informations. Toutefois, son utilisation ne nécessite pas de tracasseries.